dimanche 30 novembre 2008

Pose de la première pierre pour la Cité des terre-neuvas à Fécamp

La soirée du 28 novembre 2008, la façade du futur musée est illuminée. (photo MHD)

Le bâtiment du temps de La morue normande.

C’est dans l’ancien bâtiment des Sécheries de la presqu’île (maintenant disparues) que s’installera, si les travaux avancent normalement, d’ici la fin 2010, le musée des Pêcheries -Cité des terre-neuvas de Fécamp. Devrait s'y installer, entre autres, l’actuel Musée de la pêche et des terre-neuvas qui se trouve sur le front de mer. Entre autres, car il semble que la mairie ait des projets plus ambitieux pour l'animation du Grand quai.

C’est cet après-midi, pendant que la Fête du hareng battait son plein que la première pierre de l'ensemble a été posée. Ce lieu de rassemblement du patrimoine maritime local ne fait pas que des heureux tant le montant de la facture paraît disproportionnée par rapport aux enjeux. Souhaitons bon courage à ceux à qui incombe la tâche de rendre l’endroit attractif.
De Jean-Pierre Rique, notre envoyé spécial à Fécamp.

Pose de la première pierre pour la Cité des terre-neuvas à Fécamp

La soirée du 28 novembre 2008, la façade du futur musée est illuminée. (photo MHD)

Le bâtiment du temps de La morue normande.

C’est dans l’ancien bâtiment des Sécheries de la presqu’île (maintenant disparues) que s’installera, si les travaux avancent normalement, d’ici la fin 2010, le musée des Pêcheries -Cité des terre-neuvas de Fécamp. Devrait s'y installer, entre autres, l’actuel Musée de la pêche et des terre-neuvas qui se trouve sur le front de mer. Entre autres, car il semble que la mairie ait des projets plus ambitieux pour l'animation du Grand quai.

C’est cet après-midi, pendant que la Fête du hareng battait son plein que la première pierre de l'ensemble a été posée. Ce lieu de rassemblement du patrimoine maritime local ne fait pas que des heureux tant le montant de la facture paraît disproportionnée par rapport aux enjeux. Souhaitons bon courage à ceux à qui incombe la tâche de rendre l’endroit attractif.
De Jean-Pierre Rique, notre envoyé spécial à Fécamp.

vendredi 28 novembre 2008

Goélettes américaines de grande pêche

Goélettes américaines de grande pêche - œuvre de Charles Viaud (1920-1975), peintre dont les toiles ont souvent été utilisées pour les couvertures de livres de marine (en particulier ceux de Louis Lacroix).
Ces voiliers disputent chaque année le Trophée des pêcheurs, régate célèbre opposant les Bluenose et Gertrude L. Thébaud. La course se disputait chaque années alternativement au large de Lunenburg en Nouvelle-Ecosse (Canada) et de Gloucester en Nouvelle-Angleterre (USA). Elle aurait pour origine la crise de rire qui a saisi le sénateur William H. Dennis, éditeur du Halifax Herald, en apprenant que «Le New York Yatch Club a reporté la course (l’America's Cup) prévue pour aujourd'hui en raison de vents de vingt-trois milles à l'heure.» La course favorite des mordus de la voile était retardée à cause de «vents qui auraient à peine chatouillé les voiles d'une goélette de pêche». Cela donna au sénateur et à des hommes d'affaires d'Halifax l'idée de créer la Halifax Herald North Atlantic Fisherman's International Competition (devenue l’International Fishermen's Trophy), course dans laquelle s’affronteraient de «véritables goélettes», c'est-à-dire «de pêche». La première course eut lieu en 1920.
Nous avions d’ailleurs parlé dans notre Voiles de légende (éditions MDV) de l'influence de ces goélettes de pêche américaines, juste retour des choses, sur les voiliers de l’America's cup.

Le Bluenose, goélette de course légendaire conçue par William Roué et construite par Smith and Rhuland, fut inaugurée le 26 mars 1921 à Lunenburg en Nouvelle-Écosse (Canada). Son nom est le surnom donné aux néo-écossais. Construite pour la pêche à la morue, c’est l’International Fishermen's Trophy qui la rendit célèbre au point que le Canada émit un timbre en son honneur. Les goélettes de pêche étant devenues obsolètes après la Seconde Guerre mondiale, elle a été vendu comme transporteur de marchandises aux Caraïbes et a coulé près d'Haïti, le 28 janvier 1946.

Le Gertrude L. Thebaud a devancé le Bluenose à Gloucester, au Massachusetts, en octobre 1930, remportant ainsi la Coupe Lipton. Lancé en 1930, ce shooner conçu par Franck C. Paine de PaineBelknap & Skene de Bostona été construit par Arthur Story d’Essex (Massachusetts). Son capitaine, Ben Pine réussit en 1923 (mais sur Columbia) à détrôner le capitaine Angus Walter et son Bluenose dans la course internationale des pêcheurs. Les deux voiliers s’affrontaient encore dans la dernière International Fishermen's Trophy de 1938.



Gertrude L. Thebaud devant Bluenose en octobre 1930 (Nova Scotia Archives)

Goélettes américaines de grande pêche

Goélettes américaines de grande pêche - œuvre de Charles Viaud (1920-1975), peintre dont les toiles ont souvent été utilisées pour les couvertures de livres de marine (en particulier ceux de Louis Lacroix).

Ces voiliers disputent chaque année le Trophée des pêcheurs, régate célèbre opposant les Bluenose et Gertrude L. Thébaud. La course se disputait chaque années alternativement au large de Lunenburg en Nouvelle-Ecosse (Canada) et de Gloucester en Nouvelle-Angleterre (USA). Elle aurait pour origine la crise de rire qui a saisi le sénateur William H. Dennis, éditeur du Halifax Herald, en apprenant que «Le New York Yatch Club a reporté la course (l’America's Cup) prévue pour aujourd'hui en raison de vents de vingt-trois milles à l'heure.» La course favorite des mordus de la voile était retardée à cause de «vents qui auraient à peine chatouillé les voiles d'une goélette de pêche». Cela donna au sénateur et à des hommes d'affaires d'Halifax l'idée de créer la Halifax Herald North Atlantic Fisherman's International Competition (devenue l’International Fishermen's Trophy), course dans laquelle s’affronteraient de «véritables goélettes», c'est-à-dire «de pêche». La première course eut lieu en 1920.
Nous avions d’ailleurs parlé dans notre Voiles de légende (éditions MDV) de l'influence de ces goélettes de pêche américaines, juste retour des choses, sur les voiliers de l’America's cup.

Le Bluenose, goélette de course légendaire conçue par William Roué et construite par Smith and Rhuland, fut inaugurée le 26 mars 1921 à Lunenburg en Nouvelle-Écosse (Canada). Son nom est le surnom donné aux néo-écossais. Construite pour la pêche à la morue, c’est l’International Fishermen's Trophy qui la rendit célèbre au point que le Canada émit un timbre en son honneur. Les goélettes de pêche étant devenues obsolètes après la Seconde Guerre mondiale, elle a été vendu comme transporteur de marchandises aux Caraïbes et a coulé près d'Haïti, le 28 janvier 1946.

Le Gertrude L. Thebaud a devancé le Bluenose à Gloucester, au Massachusetts, en octobre 1930, remportant ainsi la Coupe Lipton. Lancé en 1930, ce shooner conçu par Franck C. Paine de Paine, Belknap & Skene de Bostona été construit par Arthur Story d’Essex (Massachusetts). Son capitaine, Ben Pine réussit en 1923 (mais sur Columbia) à détrôner le capitaine Angus Walter et son Bluenose dans la course internationale des pêcheurs. Les deux voiliers s’affrontaient encore dans la dernière International Fishermen's Trophy de 1938.

Gertrude L. Thebaud devant Bluenose en octobre 1930 (Nova Scotia Archives)

jeudi 27 novembre 2008

Le premier des Vikings fécampois

Maquette de chantier du chalutier morutier classique à vapeur Vikings I.
Musée des Terre-neuvas et de la pêche de Fécamp
(don de Mme Rose Mazohié-York, marraine du bateau, 1967)


Le Vikings I est sorti des chantiers Hall Russel d’Aberdeen en 1935.
Le patrouilleur "Vikings", chalutier de Fécamp, réquisitionné en 1939 et puissamment armé. Saisi par les Anglais en 1940, réarmé par les FNFL, ce navire escorte des convois et rallie Beyrouth en décembre 1941. Il est torpillé et coulé le 16 avril 1942, à 21h, au large de Saïda ( 23 miles dans le 240 de Beyrouth) par le sous-marin allemand U81. Il y eut 41 victimes dont le Le quartier-maître canonnier Jean Marie Colin.
C’est sur ce chalutier quAnita Conti a embarqué pour une campagne de pêche en 1939 au Spitzberg.

Le premier des Vikings fécampois

Maquette de chantier du chalutier morutier classique à vapeur Vikings I.
Musée des Terre-neuvas et de la pêche de Fécamp
(don de Mme Rose Mazohié-York, marraine du bateau, 1967)


Le Vikings I est sorti des chantiers Hall Russel d’Aberdeen en 1935.
Le patrouilleur "Vikings", chalutier de Fécamp, réquisitionné en 1939 et puissamment armé. Saisi par les Anglais en 1940, réarmé par les FNFL, ce navire escorte des convois et rallie Beyrouth en décembre 1941. Il est torpillé et coulé le 16 avril 1942, à 21h, au large de Saïda ( 23 miles dans le 240 de Beyrouth) par le sous-marin allemand U81. Il y eut 41 victimes dont le Le quartier-maître canonnier Jean Marie Colin.
C’est sur ce chalutier quAnita Conti a embarqué pour une campagne de pêche en 1939 au Spitzberg.

mercredi 26 novembre 2008

Le paquebot De Grasse de la Transat

Voici vraiment un paquebot à l'histoire exceptionnelle, relatée et illustrée par de nombreuses photos dans ce livre qui se trouve dans notre catalogue.

De sa construction en Écosse jusqu'à sa fin en Méditerranée, il a traversé plusieurs époques de la marine marchande sous les noms successifs de De Grasse, Empress of Australia et Venezuela.

Mais c'est peut-être durant la seconde guerre mondiale que surviennent les moments les plus marquants de son histoire, en particulier son renflouement (vidéo) à Blaye avant sa refonte aux chantiers de Penhoët et son retour sur la ligne de l'Atlantique Nord (vidéo). Ancien de la Compagnie Générale Transatlantique, il finira italien au large de Cannes après une belle carrière.

Le paquebot De Grasse de la Transat

Voici vraiment un paquebot à l'histoire exceptionnelle, relatée et illustrée par de nombreuses photos dans ce livre qui se trouve dans notre catalogue.

De sa construction en Écosse jusqu'à sa fin en Méditerranée, il a traversé plusieurs époques de la marine marchande sous les noms successifs de De Grasse, Empress of Australia et Venezuela.

Mais c'est peut-être durant la seconde guerre mondiale que surviennent les moments les plus marquants de son histoire, en particulier son renflouement (vidéo) à Blaye avant sa refonte aux chantiers de Penhoët et son retour sur la ligne de l'Atlantique Nord (vidéo). Ancien de la Compagnie Générale Transatlantique, il finira italien au large de Cannes après une belle carrière.

mardi 25 novembre 2008

HMS Belfast


Tous les visiteurs de Tower Bridge connaissent le célébre HMS Belfast amarré sur la rive gauche de la Tamise, face à la Tour de Londres et devenu un musée. Mais le fait d'être amarré à proximité des joyaux de la Couronne ne met pas le vétéran à l'abri de l'usure et la rouille fait son oeuvre. Le coût des travaux de rénovation est estimé à US $ 2 millions et un fonds de souscription est lancé par l'Imperial War Museum. Des entreprises russes pourraient participer financièrement pour célébrer la lutte commune des alliés contre le nazisme et perpétuer le souvenir des convois vers l'Arctique. Parmi elles, Severstal et Rosneft sont citées comme d'importants contributeurs potentiels et les nouveaux mâts, reproduisant à l'identique ceux d'origine, pourraient être construits en Russie.

HMS Belfast


Tous les visiteurs de Tower Bridge connaissent le célébre HMS Belfast amarré sur la rive gauche de la Tamise, face à la Tour de Londres et devenu un musée. Mais le fait d'être amarré à proximité des joyaux de la Couronne ne met pas le vétéran à l'abri de l'usure et la rouille fait son oeuvre. Le coût des travaux de rénovation est estimé à US $ 2 millions et un fonds de souscription est lancé par l'Imperial War Museum. Des entreprises russes pourraient participer financièrement pour célébrer la lutte commune des alliés contre le nazisme et perpétuer le souvenir des convois vers l'Arctique. Parmi elles, Severstal et Rosneft sont citées comme d'importants contributeurs potentiels et les nouveaux mâts, reproduisant à l'identique ceux d'origine, pourraient être construits en Russie.

lundi 24 novembre 2008

"Les Cap-Hornières" d'Etienne Bernet

Les Cap-Hornières d'Etienne Bernet
vient de paraître aux éditions MDV Maîtres du Vent.
Il est disponible dans toutes les bonnes librairies.

Dans l’ancienne marine, celle de la voile, on sait qu’une femme à bord n’était pas considérée comme un bon présage. C’était le "lest du diable" disait-on. Mais, depuis des temps très anciens, en dépit des croyances ou superstitions, des femmes suivaient leurs maris-capitaines dans leurs interminables navigations autour du monde. C’est aux femmes de capitaines à bord des voiliers long-courriers, au tournant du XXe siècle quEtienne Bernet s’intéresse surtout. L’auteur a pu identifier quarante-cinq épouses autorisées à embarquer entre 1897 et 1921. Le phénomène n’est donc pas marginal et, comme beaucoup de leurs ancêtres, la plupart d’entre elles embarquent pour leur voyage de noces, voyage qui tournait parfois au cauchemar.

Un étude originale, fortifiée par de nombreux et passionnants témoignages et illustrée d'une cinquantaine de documents rares, rassemblés pour la première fois. 128 pages, 16,5 x 23,5 cm, couverture souple à rabats quadri péliculée, cousu fil, dos carré. Prix public : 21 euros

"Les Cap-Hornières" d'Etienne Bernet

Les Cap-Hornières d'Etienne Bernet
vient de paraître aux éditions MDV Maîtres du Vent.
Il est disponible dans toutes les bonnes librairies.

Dans l’ancienne marine, celle de la voile, on sait qu’une femme à bord n’était pas considérée comme un bon présage. C’était le "lest du diable" disait-on. Mais, depuis des temps très anciens, en dépit des croyances ou superstitions, des femmes suivaient leurs maris-capitaines dans leurs interminables navigations autour du monde. C’est aux femmes de capitaines à bord des voiliers long-courriers, au tournant du XXe siècle quEtienne Bernet s’intéresse surtout. L’auteur a pu identifier quarante-cinq épouses autorisées à embarquer entre 1897 et 1921. Le phénomène n’est donc pas marginal et, comme beaucoup de leurs ancêtres, la plupart d’entre elles embarquent pour leur voyage de noces, voyage qui tournait parfois au cauchemar.

Un étude originale, fortifiée par de nombreux et passionnants témoignages et illustrée d'une cinquantaine de documents rares, rassemblés pour la première fois. 128 pages, 16,5 x 23,5 cm, couverture souple à rabats quadri péliculée, cousu fil, dos carré. Prix public : 21 euros

dimanche 23 novembre 2008

Ile-de-France au départ du 27 juillet 1929

Le paquebot Ile-de-France au départ du 27 juillet 1929.
Source : catalogue Mémoire des paquebots, vente des collections du cdt Georges Burosse (1883-1936). Officier à la CGT de 1905 à 1935.
Peut-être le plus célèbre paquebot de la Transat avec Normandie, Ile de France a connu une longue (32 ans) et glorieuse carrière, ponctuée d’épisodes parfois rocambolesque comme sa fin de cinéma en 1959 sous le nom de Claridon. Plus de détail sur la fiche de la French Lines.

Ile-de-France au départ du 27 juillet 1929

Le paquebot Ile-de-France au départ du 27 juillet 1929.
Source : catalogue Mémoire des paquebots, vente des collections du cdt Georges Burosse (1883-1936). Officier à la CGT de 1905 à 1935.
Peut-être le plus célèbre paquebot de la Transat avec Normandie, Ile de France a connu une longue (32 ans) et glorieuse carrière, ponctuée d’épisodes parfois rocambolesque comme sa fin de cinéma en 1959 sous le nom de Claridon. Plus de détail sur la fiche de la French Lines.

mercredi 19 novembre 2008

Paris / Brigade Fluviale

Nos lecteurs le savent, nous nous intéressons ici à tous les types de bateaux et navires. Voici donc un cliché de bateau de la police à Paris, sur la Seine :


Profitons de ce cliché pour signaler cet historique de la Brigade Fluviale de la préfecture de Police de Paris.

Paris / Brigade Fluviale

Nos lecteurs le savent, nous nous intéressons ici à tous les types de bateaux et navires. Voici donc un cliché de bateau de la police à Paris, sur la Seine :


Profitons de ce cliché pour signaler cet historique de la Brigade Fluviale de la préfecture de Police de Paris.

mardi 18 novembre 2008

Jean Gaumy et Nicolas Vial, nouveaux peintres de la marine


Jean GAUMY sera reçu officiellement le vendredi 20 novembre 2008 sous la coupole de l’Académie française pour se faire remettre les insignes marquant sa nomination récente au titre de peintre officiel de la marine. Jean Gaumy y sera donc le cinquième photographe après Jean Dieuzaide, Jean-Marie Chourgnoz, Philip Plisson et Yann Arthus-Bertrand.
Né en 1948, Jean Gaumy est l’une des figures françaises du photojournalisme. Il a réalisé de nombreux reportages en Europe, Afrique, Amérique centrale et Moyen-Orient. Jean Gaumy vit aujourd’hui à Fécamp. Passionné par le monde marin, il embarque régulièrement à bord de chalutiers de haute mer. En 2001, il obtient le prestigieux prix Nadar du meilleur livre de photos pour Le Livre des tempêtes à bord de l’Abeille Flandre, paru aux éditions du Seuil. Jean Gaumy est également auteur-réalisateur de films documentaires. Il est membre de Magnum Photos depuis 1977.


En même temps que lui, Nicolas VIAL incorpera le prestigieux corps. Né le 6 mai 1955 à Paris, c'est un illustrateur et peintre français. Il est notamment connu pour ses peintures marines.

Jean Gaumy et Nicolas Vial, nouveaux peintres de la marine


Jean GAUMY sera reçu officiellement le vendredi 20 novembre 2008 sous la coupole de l’Académie française pour se faire remettre les insignes marquant sa nomination récente au titre de peintre officiel de la marine. Jean Gaumy y sera donc le cinquième photographe après Jean Dieuzaide, Jean-Marie Chourgnoz, Philip Plisson et Yann Arthus-Bertrand.
Né en 1948, Jean Gaumy est l’une des figures françaises du photojournalisme. Il a réalisé de nombreux reportages en Europe, Afrique, Amérique centrale et Moyen-Orient. Jean Gaumy vit aujourd’hui à Fécamp. Passionné par le monde marin, il embarque régulièrement à bord de chalutiers de haute mer. En 2001, il obtient le prestigieux prix Nadar du meilleur livre de photos pour Le Livre des tempêtes à bord de l’Abeille Flandre, paru aux éditions du Seuil. Jean Gaumy est également auteur-réalisateur de films documentaires. Il est membre de Magnum Photos depuis 1977.


En même temps que lui, Nicolas VIAL incorpera le prestigieux corps. Né le 6 mai 1955 à Paris, c'est un illustrateur et peintre français. Il est notamment connu pour ses peintures marines.

lundi 17 novembre 2008

Hydrographie du père Georges Fournier : un rêve de bibliophile maritime

Rêve de bibliophile maritime, Hydrographie, contenant la théorie et la pratique de toutes les parties de la navigation par le père Georges Fournier (1595- 1652) de la Compagnie de Jésus, est un ouvrage difficile à trouver. La deuxième édition (voir ci-dessus), datée de 1667, publiée chez Jean Dupuis, rue Saint-Jacques à l’enseigne de La couronne d’or, est jugée la meilleure car elle inclut les notes portée par l’auteur sur son exemplaire de la première édition. Celle-ci (voir page de titre ci-dessous), a été publiée à Paris chez Michel Soly, rue Saint-Jacques à l’enseigne du Phœnix, en 1643 (in-folio, 922 pages, ornée de gravures et d’une grande planche dépliante représentant la description d'un navire royal). La page de titre est imprimée en caractères rouge et noir, ornée d’une vignette gravée.

La médiathèque de Dieppe conserve un catalogue de livres qui étaient au collège des Oratoriens. L’existence de deux livres de navigation (dont Hydrographie de 1643, l’autre étant Traité complet de la navigation de Jean Bouguer de 1706) ne peut surprendre. Il existait un lien certain entre les deux structures d’enseignement, collège des Oratoriens et école d’hydrographie (proximité géographique et liens au sein de la famille Le Cordier).
Membre de la compagnie de Jésus, le révérend père Georges Fournier devint l’un des maîtres de l’enseignement de la navigation de son époque. Titulaire d’un diplôme de droit, l’auteur de l’Hydrographie entra au noviciat de la Compagnie en 1617. Régent d’abord, il fut ensuite professeur de mathématiques à La Flèche de 1629 à 1640. Entre temps, dès 1633, il avait été attaché au service d’Henri d’Escoubleau de Sourdis (1593-1645) archevêque de Bordeaux et chef du conseil du roi Louis XII en l’armée navale. Le jésuite fit campagne avec le prélat sur le Corail et le Saint-Louis contre les Espagnols, en 1638 puis en 1640 et 1641. Il fut l'un des premiers aumônier de la Royale. Pour plus d'informations, lire et/ou écouter Un jésuite en mer de Bertrand Galimard Flavigny sur Canal Académie.