dimanche 30 décembre 2007

Barques sur le Nil (4e épisode)

Nous avions entamé le 10 juillet dernier une série sur les différents types de bateaux qui font la vie du Nil avec un épisode sur les felouques (Bords sur le Nil). Il a été suivi, le 17 août, par des photos des palaces flottants qui font le ravissement des touristes (Morgue sur le Nil). Le 11 septembre, c’était Ça mord sur le Nil, des photos de bateaux de pêche.
Voici maintenant le quatrième épisode qui concerne les milliers de barques qui sillonnent le fleuve. Peu à peu les barques à moteur ont en effet remplacé les felouques pour les petits trajets du quotidien, en particulier, en l’absence de pont, pour traverser le Nil ou aller d’île en île.

Touristes égyptiens passant devant le mausolée de l'Aga Khan, à Assouan, au sud du pays.

La structure de la barque la plus courante est simple. Le plus important est la qualité des coussins et la décoration que chacun tente de rendre les plus attirants possibles.

A la moindre manifestation publique, le nombre de barques rassemblées sur le rivage donne une idée de son importance.

D'une rive à l'autre, les barques transportent les locaux et les touristes. Quand ce sont des Egyptiens, la barque attend d'être remplie pour partir. Les touristes, eux, se voient demander le prix fort pour une privatisation de la barque. Sur la rive opposée, on distingue des felouques et des felouques de croisière de luxe. Ci-dessous, les barques attendent d'être pleines.


Retour de l'île Eléphantine à Assouan, au coucher de soleil.

Embarcadère des ruines de Karnak, à Louksor.

Traverser le Nil est très sportif, surtout dans les roulis provoqués par les dizaines de barques à moteur qui ne tiennent pas compte de la concurrence des "petits".


C'est au port pour aller sur l'île de Philae, après le premier barrage, que le rassemblement de barques est la plus imposant.


Prochain épisode : Les bateaux de service.

Barques sur le Nil (4e épisode)

Nous avions entamé le 10 juillet dernier une série sur les différents types de bateaux qui font la vie du Nil avec un épisode sur les felouques (Bords sur le Nil). Il a été suivi, le 17 août, par des photos des palaces flottants qui font le ravissement des touristes (Morgue sur le Nil). Le 11 septembre, c’était Ça mord sur le Nil, des photos de bateaux de pêche.
Voici maintenant le quatrième épisode qui concerne les milliers de barques qui sillonnent le fleuve. Peu à peu les barques à moteur ont en effet remplacé les felouques pour les petits trajets du quotidien, en particulier, en l’absence de pont, pour traverser le Nil ou aller d’île en île.

Touristes égyptiens passant devant le mausolée de l'Aga Khan, à Assouan, au sud du pays.

La structure de la barque la plus courante est simple. Le plus important est la qualité des coussins et la décoration que chacun tente de rendre les plus attirants possibles.

A la moindre manifestation publique, le nombre de barques rassemblées sur le rivage donne une idée de son importance.

D'une rive à l'autre, les barques transportent les locaux et les touristes. Quand ce sont des Egyptiens, la barque attend d'être remplie pour partir. Les touristes, eux, se voient demander le prix fort pour une privatisation de la barque. Sur la rive opposée, on distingue des felouques et des felouques de croisière de luxe. Ci-dessous, les barques attendent d'être pleines.


Retour de l'île Eléphantine à Assouan, au coucher de soleil.

Embarcadère des ruines de Karnak, à Louksor.

Traverser le Nil est très sportif, surtout dans les roulis provoqués par les dizaines de barques à moteur qui ne tiennent pas compte de la concurrence des "petits".


C'est au port pour aller sur l'île de Philae, après le premier barrage, que le rassemblement de barques est la plus imposant.


Prochain épisode : Les bateaux de service.

samedi 29 décembre 2007

Terre de Mers

L'un de nos amis, Charles Daney, grand spécialiste des cultures des côtes françaises - et particulièrement de ce bassin d'Arcachon où il vit et sur lequel il a beaucoup écrit -, vient de se lancer dans une nouvelle aventure éditoriale. Il participe en effet au trimestriel Terre de Mers qui a l'ambition de couvrir les activités côtières du Médoc et des Landes. Côtier s'entendant au sens large puisqu'on y parle aussi bien de bambouseraie et d'hemerocallis que de vignoble bio ; d'oiseaux climatologues ou de village englouti que d'hippocampes.
En ce qui concerne le thème de notre blog, notons le sujet qui fait la couverture du numéro d'été - les bateaux traditionnels, pinasses, bacs à voile et maquerautiers qui auraient "le vent en poupe". Les communes du littoral seraient de la partie, faisant construire ces voiliers à l'identique, favorisant ainsi le retour de charpentiers de marine.
Edité par les Amis des terres d'Aquitaine - aux bons soins de Lacanau diffusion presse, ZA de la Meule, 33680 Lacanau - Tél. : 05 56 03 50 61 - terredemers@orange.fr

mercredi 26 décembre 2007

Prix du livre et du film Corderie royale-Hermione 2007

Prix du livre et du film Corderie royale-Hermione 2007 porte le nom des deux associations qui font revivre l'ancien arsenal maritime de Rochefort (Charente-maritime).
Attribué tous les ans. Il récompense un livre explorant avec talent et originalité les « mondes de la mer », quelque soit le genre du livre ou le lectorat visé (la démarche pourra être littéraire, journalistique, universitaire, etc.).
Cette année, c'est Le Retour d'Anna Enquist, publié chez Actes Sud en 2007 qui est le lauréat du prix du livre. Il s'agit de la vie romancée de la femme de l'explorateur James Cook.

Le grand prix spécial est attribué à Arg-Vag, voiles au travail
en Bretagne atlantique (tome 4), un ouvrage collectif dirigé par Bernard Cadoret aux éditions du Chasse-marée en 2007.
Les enfants esclaves de Daniel Grandclément est le lauréat du prix du film.
Une mention spéciale a été attribuée au film Femmes du large de Samuel Lajus et Michel Ismaël.
Plus d'infos dur le site de la Corderie royale.

Prix du livre et du film Corderie royale-Hermione 2007

Prix du livre et du film Corderie royale-Hermione 2007 porte le nom des deux associations qui font revivre l'ancien arsenal maritime de Rochefort (Charente-maritime).
Attribué tous les ans. Il récompense un livre explorant avec talent et originalité les « mondes de la mer », quelque soit le genre du livre ou le lectorat visé (la démarche pourra être littéraire, journalistique, universitaire, etc.).
Cette année, c'est Le Retour d'Anna Enquist, publié chez Actes Sud en 2007 qui est le lauréat du prix du livre. Il s'agit de la vie romancée de la femme de l'explorateur James Cook.

Le grand prix spécial est attribué à Arg-Vag, voiles au travail
en Bretagne atlantique (tome 4), un ouvrage collectif dirigé par Bernard Cadoret aux éditions du Chasse-marée en 2007.
Les enfants esclaves de Daniel Grandclément est le lauréat du prix du film.
Une mention spéciale a été attribuée au film Femmes du large de Samuel Lajus et Michel Ismaël.
Plus d'infos dur le site de la Corderie royale.

Recherche d'anciens des Chantiers de Saint-Nazaire

Je recherche, pour le livre
Histoire de France par la maquette
à paraître en juin 2008 aux Editions MDV, des anciens des Chantiers de Saint Nazaire ayant cotoyer des maquettes d'étude du paquebot France selon les deux photos jointes
(Clichés Ecomusée de Saint-Nazaire).
Il y avait : 4 maquettes des compartiments machines et chaudières au 1/25e, Une maquette de présentation du paquebot au 1/50e sans œuvres vives, Une maquette de l'écubier d'étrave pour la 3e ancre.
Je recherche aussi des informations sur une maquette d'un groupe turbo réducteur de la Compagnie Electromécanique (CEM)
Vous pouvez me joindre à mfebvay@wanadoo.fr ou, par courrier,
Claude Febvay, 7 chemin des Gouttes, 28400 Nogent le Rotrou
Merci pour votre aide et meilleurs vœux 2008

Recherche d'anciens des Chantiers de Saint-Nazaire

Je recherche, pour le livre
Histoire de France par la maquette
à paraître en juin 2008 aux Editions MDV, des anciens des Chantiers de Saint Nazaire ayant cotoyer des maquettes d'étude du paquebot France selon les deux photos jointes
(Clichés Ecomusée de Saint-Nazaire).
Il y avait : 4 maquettes des compartiments machines et chaudières au 1/25e, Une maquette de présentation du paquebot au 1/50e sans œuvres vives, Une maquette de l'écubier d'étrave pour la 3e ancre.
Je recherche aussi des informations sur une maquette d'un groupe turbo réducteur de la Compagnie Electromécanique (CEM)
Vous pouvez me joindre à mfebvay@wanadoo.fr ou, par courrier,
Claude Febvay, 7 chemin des Gouttes, 28400 Nogent le Rotrou
Merci pour votre aide et meilleurs vœux 2008

samedi 22 décembre 2007

Revue de presse du 22 décembre 2007

Au sommaire de cet article
- Le site de la semaine : La flotte de Napoléon III
- Annales du patrimoine de Fécamp
- Les vingt ans de Sovereign of the Seas
- La banque de données de l’association French Lines s’élargit
- Les écrivains de marine fêtent les 150 ans de Joseph Conrad
- Les secrets des Vikings
- Un paquebot tracté par une voile
- Deux géants des mers illuminent la ville
- Nouvelles des îles Kerguelen
- Les belles de Quiberon
- Pléthore de touristes (doit-on s’en réjouir ?)
- Puntland, le royaume des pirates
- Un pétrolier pour combattre les marées noires
- Enquête européenne sur l’avenir de la construction navale

Le site de la semaine :


Bonne nouvelle pour notre ami Alain Clouet, de la Société française d’histoire maritime, son site sur la flotte de Napoléon III va devenir un livre en 2008.

Les écrivains de marine fêtent les 150 ans de Joseph Conrad

C’est Bernard Giraudeau, lui-même écrivain de marine, qui a prêté sa voix à Joseph Conrad, au cours d’une réunion de l’Association des écrivains de marine, à bord de La Boudeuse, amarrée en face de la Bibliothèque nationale à Paris. En lire plus.

Annales du patrimoine de Fécamp n°14
Cette revue essentiellement consacrée à tout ce qui touche à la capitale du pays cauchois et à ses environs, publie dans ce numéro une intéressante étude sur Fécamp dans la guerre et donne à connaître une photo inédite d'Hitler en pays cauchois. Mais elle n’oublie pas que Fécamp est un «port de mer qui entend le rester» comme le disait le Général.


















Dans cette livraison, l'article «Les voiliers morutiers métropolitains durant la Seconde Guerre mondiale» nous rappelle qu’un grande partie de la flotte morutière fonctionnait encore à la voile et que, pendant le conflit, la pêche a continué… du moins jusqu’au blocus de Saint-Pierre.
• Association Fécamp-Terre neuve
27 boulevard Albert 1er
76400 Fécamp





Les vingt ans de Sovereign of the Seas


C’est en décembre 1987 que le plus gros paquebot du monde de l’époque est lancé. La croisière ne cessait de gagner des adeptes, les paquebots offraient désormais l’espace et le confort, et leur taille leur permettait de séduire un nombre croissant de croisiéristes.
Sovereign of the Seas, construit en France aux Chantiers de l’Atlantique pour la Royal Carribean Cruise Lines (RCCL), fut le premier à atteindre les dimensions d’un géant. C’est, sans conteste, le précurseur et le modèle de toutes ces grandes unités qui sillonnent maintenant le monde, une somptueuse vitrine de l’architecture et des emménagements que l’on trouve maintenant à bord de la plupart des paquebots modernes.
A lire sur Mer et marine qui prépare un dossier sur le A29 et le challenge technique et humain et le tournant qu’il a représenté pour la construction navale nazairienne.
Pour en savoir plus : Sovereign of the Seas,
de Daniel Hillion (éditions MDV - Maîtres du Vent)

La banque de données de French Lines s’élargit
L’Association French Lines s’est engagée dans la constitution d’historiques des navires de la marine marchande française. Les récits de carrière sont établis à partir des sources bibliographiques de référence, croisées avec les informations extraites des archives conservées dans le centre du Havre.
Chaque année, cette base s’étoffe de nouveaux historiques. Aujourd’hui, plus de 200 nouvelles fiches viennent d’y être ajoutées. Chaque navire des Messageries Maritimes a maintenant la sienne. Au total, ce sont 915 navires qui sont représentés, 409 pour la Compagnie des messageries maritimes et 506 pour la Compagnie générale transatlantique.

Les secrets des Vikings
Le courrier de Mantes publie une série d’articles sur le climatologue Janusz Kurbiel et son épouse qui ont navigué pendant six mois dans le Grand Nord. C’est l’aboutissement provisoire de trente ans d’études pour percer le mystère des Vikings et particulièrement de leur art de la navigation. Ils essaient de répondre aux questions posées par les sagas : Comment les Vikings ont-ils pu sillonner un des océans les plus durs du globe, sur des bateaux non pontés et sans instruments, découvrir et s’établir à partir de la Norvège aux îles Féroé, en Islande, au Groënland et enfin atterrir en Amérique cinq cents ans avant Christophe Colomb ?

Un paquebot tracté par une voile
Le Beluga Skysails, premier cargo à voile, vient de se lancer du port de Hamboug ce week-end pour une traversée de l’atlantique, redonnant le sourire aux écologistes qui ne voient guère d’avancée dans ce domaine ! (voir article suivant).
A lire sur le site de Miwim
















Deux géants des mers illuminent la ville

Les nouveaux navires Costa, prévus début 2009, disposeront d’une puissance électrique capables d’illuminer une ville de plus de 100 000 habitants...
Plus sur Partir en croisières.

Nouvelles des îles Kerguelen

Sur un blog de Liberation.fr, le représentant de l’Etat livre ses commentaires à l’occasion de la viste du Marion Dufresne. Un blog souriant sur la vie dans ces îles de l’extrême.

Les belles de Quiberon
Sur le site de Plisson, suivez les huîtres de Quiberon, de leur dragage à bord du Dauphin au chantier où elles sont préparées pour finir dans votre assiette à Noël.Pléthore de touristes (doit-on s’en réjouir ?)
Sur le site des Nouvelles calédoniennes, on apprend que l’île des Pins (Nouvelle-Calédonie) recevra plus de dix mille croisièristes pendant ces fêtes 2007, faisant travailler à plein régime «Les bus, les vélos électriques et les canoës...» Pacific Dawn et ses 2 730 passagers, Pacific Sun (2 590 personnes), Sun Princess (3 000 passagers), Pacific Star… Rappelons que la population de l’île est inférieure à la capacité d’un seul de ces bateaux. Quoi d’étonnant alors que l’anglais soit devenu la langue la plus parlée ! Espérons que cela ne durera que le temps de Noël.

Puntland, le royaume des pirates
Sur le site du Figaro, un excellent article sur l’Etat séparatiste du Puntland (nom tiré de celui du royaume mythique de Punt). A son corps défendant, sans doute, cet Etat de la corne de l’Afrique est devenue le refuge des pirates et des trafiquants d’émigrants. Les premiers arraisonnent, à partir de petites embarcations rapides, les navires marchands de la mer Rouge ; les seconds, embarquent sur des boutres surchargés les candidats à l’émigration clandestine, n’hésitant pas à les jeter à la mer quand ils sont poursuivis par les garde-côtes yéménites.


Un pétrolier pour combattre les marées noires

Sur le site de veille technologique internationale du ministère des affaires étrangères on annonce le Galp Marine, navire privé sous contrat qui appartient à la société portugaise du même nom, chargé de l’approvisionnement en carburant d'autres navires. Cette «station service mobile» officie entre Sines et Lisbonne. Cependant, l’agence européenne peut, au terme du contrat passé avec GALP, le réquisitionner à tout moment avec un délai maximum de 15 heures pour qu’il intervienne sur le lieu d’une marée noire. Grâce à ses barrières flottantes, ses bras latéraux et ses pompes, il peut récupérer 3000 tonnes d’hydrocarbures ou de dérivés à chaque intervention.

Enquête européenne sur l’avenir de la construction navale
Le rachat sud-coréen d’une minorité de contrôle d’Aker Yards inquiète les autorités européennes. La Commission européenne se donne jusqu’au 15 mai 2008 pour «apprécier les éventuels effets anticoncurrentiels sur le marché des navires de croisière», qui compte seulement «trois grands acteurs dans le monde entier, dont Aker Yards».
Lu sur Le blog finance.